coucou nous revoilou !!

Difficile de decrire l etat de bonheur, c est bien ennuyeux a lire et les mots tombent a plat comme un souffle qui n a pas pu attendre...La sensation a ete immediate et partagee, nous etions arrives direct a notre paradis, la ou il fallait qu on soit, et pile au bon moment. Passee la 1ere heure un peu inquietante au coucher du soleil,  apres un long periple termine en tracteur, realisant que nous ne trouvions pas si facilement que ca a nous loger, nous nous sommes finalement poses dans notre foret de cocotiers et de palmiers du coin des mangroves. Les bagages a terre le sont pour un moment, c est certain.
Comment resumer ces 3 semaines ? Une successions de moments delicieux, simples et genereux, de belles personnes, de beaux sourires, la caipiriña, les plages magnifiques qui se suivent et ne se ressemblent pas, choisies au gre des marees, des envies de vagues ou de bains chauds;  "Chez nous", c est une bulle d ombre et de lumiere, un bercement, une caresse... On  y  joue a la dinette, on se croirait dans la maison de Boucle d Or. On a pris nos habitudes et ici ce mot a des resonnances bien douces.. Les gateaux coco et les bons jus de Da Luz, la moqueca du Paraiso et du mar e coco....Et puis bien sur, Walter, Patricia et Nicolas, qui nous ont fait partager quelques moments privilegies et inoubliables, comme cette journee a Monte A., petit village dans les hauteurs, "le meilleur poulet de l ile", la fete avec les enfants et la famille du cafe Pindoba, la journee en bateau avec Carlinho, plongee et poisson grille sur la la plage...les barbecues du soir chez Birra, accompagnes d une guitare douce !! Les histoires droles de Jacques, la gentillesse lumineuses de Mirtes et Sete, le realisme militant de Nathalie et Graham, attires au Bresil par l election de Lula, la bonne bouille de Birra,  Icaru et la belle Larissa, le rire de Simona..
Il y a eu aussi Eric, Rose, Noe et Yael et leurs sourires, les sushis surprises d Eric, Rose qu on croisait tous les jours a la plage quand elle faisait ses longues marches energiques, la peche a la ligne dans les vagues; et puis leur accueil chaleureux a Salvador a notre retour, le delicieux petit dejeuner a leur Posada http://www.pflores.com.br , la fete d Imanja, la deesse de la mer et toutes ses fleurs jetees en offrande....
On part tout a l heure pour Santiago du Chili et la Nouvelle Zelande. On reparlera de tout le Bresil et de l Amerique du sud peut etre plus tard avec les enfants sur le blog, en tout cas des photos le + vite possible. Il parait qu il fait froid en France..on pense a vous,.... sincerement, c est deja tellement difficile de quitter le Bresil !
On vient de passer la journee d hier avec Tom, Elliot et Greg qui arrivaient de Romainville. C etait une belle surprise pour les enfants qui ne savaient pas. Incomprehension au moment de se quitter le soir.. C est la vie, des rencontres, des au revoirs...des larmes parfois...
A tres vite !!

Comments

[lolo]

Allez au boulot ! C'est vrai que le silence commencait à se faire long. Et on sent bien en vous lisant que le retour à l'activité est lent. Mais apparement vous saurez répondre au questionnaire chinois : Qu'est ce que le bonheur...
Année du chien en Chine d'ailleurs, dans le monde les fous crient au scandale pour des caricatures de Mahommet alors que les pélerins à la Mecque trouvent de plus en plus de façon de mourrir près du prophète, après les bousculades, l'effondrement d'hôtel, maintenant le ferry coulé... Bon justement c'est pas trop rigolo tt ça alors vous voir carresser la douceur de vivre est assez réconfortant.
La bise fraiche
Laurence et les garçons

[Cil]

Mais où donc étiez-vous finalement, est-ce un paradis secret?!!!!!Nous sommes confrontés au plafond gris de l'hiver, celui qui donne des envies d'ailleurs et des beurks quand on ouvre les volets le matin....cette année, l'hiver est trop long et croyez-en une montagnarde, trop long car froid, gris, sans même la neige pour s'éclater, juste bon à jeter des bûches dans la cheminée et se dire que mars n'est pas loin...mais bon, y'a les copains qui écrivent enfin, ha, ces sacrés loustics, ils nous avaient abandonné, tiens on devrait même leur faire un peu la gueule, après tout, y'a pas d'raison!